Centre de louange, de l'action de grâce des croyants chrétiens au Dieu Sauveur. Il rappelle la table de la Cène (dernier repas de Jésus avec les apôtres) et la pierre du sacrifice (celui de Jésus sur le calvaire). Qu'il soit au fond du chevet ou à la croisée du transept, il est le centre de l'église.

De chaque côté de la nef centrale, il peut y avoir des nefs plus étroites, séparées d'elles par des piliers. Ils servent de couloirs de circulation et permettent l'accès aux chapelles disposées autour de l'église.

Sculpture, en bois ou en pierre, taillée en saillie sur un fond généralement uni.

Pierre placée au sommet d'une colonne, d'un pilier ou d'un pilastre, et généralement plus large que le diamètre du fût. Un chapiteau est formé de trois parties : la partie supérieure (abaque, ou tailloir), bloc tenant lieu de support de la superstructure ; la partie médiane (échine) ; la partie inférieure (astragale).

Parties de l'église (ou de la chapelle) se trouvant dans le chevet.

Fond du choeur. Il peut être semi-circulaire (abside), droit (chevet droit) ou à pans coupés.

Lieu principal de la célébration, où se trouve l'autel.

Pierre placée à l'intersection des nervures qui soutiennent une voûte.

Construction s'élevant au-dessus de l'édifice pour abriter les cloches. Il est souvent surmonté d'une girouette en forme de coq.

Représentation du Christ sur la croix.

À l'origine, couloir inventé par Grégoire le Grand pour permettre de circuler autour des reliques. Il s'agit plus généralement d'une galerie entourant le choeur et reliant les bas-côtés. Cette galerie sera progressivement dotée de chapelles rayonnantes (Xe ou XIe siècle), associant des reliques à un autel.

Bec saillant de la gouttière du toit, permettant d'évacuer l'eau sans que celle-ci n'asperge le mur. Ce terme s'applique généralement aux formes ornementales présentes dans l'architecture gothique. Elles étaient sculptées dans la pierre et avaient la forme d'animaux fantastiques, d'anges ou de têtes humaines.

C'est la partie intérieure de l'église qui va du portail au choeur.

Nervure en diagonale qui soutient la voûte d'une travée.

Place devant la porte principale d'une église ou d'une chapelle.

Entrée couverte de l'église.

Grande porte d'entrée d'une église.

Le prêtre se plaçait derrière la table d'autel, face aux fidèles. A partir du XIe, il se met entre l'autel et les fidèles, leur tournant le dos. Le regard du prêtre et de ses ouailles se porte donc derrière la table. On estime alors utile de faire apparaître des décorations derrière l'autel. Des volets fermés, on ne voit que leur revers : c'est le quotidien, mais aussi le deuil et le carême. Ouverts, ils laissent voir des scènes colorées, au caractère festif. La prédelle permet de fermer des volets sans avoir à ôter les objets qui reposent sur l'autel. La caisse est la pièce la plus volumineuse.

Lieu où sont rangés les vases sacrés et les habits sacerdotaux.

Partie transversale du plan de l'église, qui coupe la nef principale et forme les bras de la forme en croix de l'édifice. Le point de croisement entre la nef principale et le transept se nomme "croisée du transept".

Portion de voûte comprise entre deux points d'appui (piliers...).

Dans les églises romanes, les tribunes sont les galeries d'arcades qui s'ouvrent sur la nef. Elles constituent le second étage d'une élévation.

Couvrement intérieur d'un édifice et formant un arc constitué par des pierres taillées.